Mise à jour le 05 mai 2025
Personnage batton
La Boutique des Sciences est un dispositif mis en place par l'Université de Lyon en 2013 et désormais rattaché à l'Université Lumière Lyon 2. Ce projet de recherche participative accompagne des représentant·es de la société civile (associations, collectifs de citoyens, etc.) pour répondre à des problématiques sociétales en proposant des stages à des étudiant·es en master accompagné·es par des chercheur·es de l’Université Lumière Lyon 2.  

Grâce au projet LYSiERES², la Boutique des Sciences de l'Université Lumière Lyon 2 s’ouvre à d’autres types de demandes sociales (collectivités territoriales modestes, partenaires économiques en développement, nouveaux partenaires extra-académiques, etc.) et peut développer avec eux d’autres formes de réponses que les stages (bourses CIFRE, projets tutorés, laboratoire juniors, challenges, etc.). 
Référent : Université Lumière Lyon 2
Partenaires : établissements membres du site Lyon Saint-Étienne, MSH, Chaire TrAlim, Chaire Économie Sociale et Solidaire,  étudiant·es et associations du site, représentant·es de la société civile (conseils de quartier, collectivités territoriales), représentant·es du monde associatif, représentant·es du monde économique (Cercle des partenaires économiques).
La Boutique des Sciences est aussi un espace de réflexion, de formation et de ressources sur la recherche participative pour les enseignant·es-chercheur·es, les étudiant·es et les partenaires extra-académiques grâce à la proposition de ressources en ligne, de formation et de temps de réflexivité.  

 
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L’évaluation d’impact des associations : quand l’université s’en mêle

Replay du 12 février 2025

En partenariat avec la Chaire ESS (GT Impact social)

Les associations, et plus largement les structures de l’économie sociale et solidaire (ESS), mettent en œuvre une pluralité d’évaluation de leurs actions et de leurs effets, que ce soit dans le cadre de démarche d’amélioration continue, pour communiquer auprès de leurs partenaires, à la demande des financeurs, etc. Si pendant plusieurs décennies, les associations ont mis en avant l’évaluation de leur utilité sociale, on observe depuis quelques années la diffusion d’un nouveau référentiel évaluatif autour la mesure d’impact social.


Mais comment mettre en œuvre concrètement ces évaluations et notamment une mesure d’impact social dans les associations ?

N’ayant souvent pas les moyens et les compétences en interne pour se lancer dans une démarche évaluative, les associations se tournent souvent vers des formations de l’enseignement supérieur pour se faire accompagner et confier cette mission aux étudiants et étudiantes dans le cadre d’un stage, d’une alternance ou de projets pédagogiques. Les associations peuvent aussi s’adresser plus directement à des chercheurs et chercheuses pour se faire accompagner dans leur démarche d’évaluation.

Parfois considérée comme une prestation à moindre coût, comme une caution scientifique ou s’inscrivant dans une réelle démarche pédagogique, les étudiants comme les enseignants, les chercheurs et les encadrants se trouvent souvent démunis face aux enjeux de l’évaluation. Ces situations faisant naître des tensions et malentendus.

Ce constat est dressé par une pluralité d'acteurs et actrices de l’Université Lumière Lyon 2 (la Boutique des Sciences, les Masters ESS ou encore la Chaire ESS) qui sont régulièrement sollicités pour répondre aux besoins d’évaluation des associations. Ces demandes posent un certain nombre de questions :

  • Les étudiantes et étudiants sont-ils formés à ce type de démarche ? (De quelles compétences évaluatives disposent-ils ? Peuvent-ils développer ?)
  • Les situations de formation (stage, alternance) sont-elles pertinentes pour répondre aux demandes de mise en place d’évaluation des structures ?
  • Les encadrantes et encadrants – professionnel et formation – sont-ils en mesure d’accompagner ce type de mission ?
  • Quelles articulations entre les attendus professionnels, pédagogiques voire scientifiques ?
  • Quelles attentes réciproques entre les étudiants/étudiantes et leurs encadrants/encadrantes ?

L’objectif de cet atelier est justement d’ouvrir le dialogue et de tenter de clarifier les interrogations autour de l'évaluation d'impact en apportant des pistes de meilleure compréhension.

One Health et Recherche participative : comment construire la santé globale avec la société ?

Replay du 4 décembre 2024

En collaboration avec SHAPE-Med@Lyon
Quels liens peut-on construire entre les santés humaines, animales et l’environnement ? C’est ce que le concept One Health (Santé globale) essaie de comprendre. Dans le foisonnement de ces réflexions, la Boutique des Sciences de l’Université Lumière Lyon 2 a proposé un temps de réflexion sur ce sujet en adoptant son prisme particulier : celui de la recherche participative.

Comment peuvent converger les recherches participatives et le concept One Health ? Quelles places pour les citoyennes et les citoyens dans ces recherches ? Pour répondre à ces questions, cette matinée donnera la parole à des chercheuses et chercheurs ainsi qu’à des personnes impliquées dans des recherches à travers un temps d'échanges autour de la place des recherches participatives en santé et la présentation de trois projets utilisant le concept One Health.

Première partie :
Introduction sur les recherches participatives par Marie Préau, professeure en psychologie sociale (PÔPS, Bureau SHAPE-Med@Lyon)

Tour d'horizon de la recherche participative en santé par Léandre Guignier, chargé de projet santé pour la Boutique des Sciences

Présentation du projet Draconis sur les troubles neurocognitifs et psychologiques des traitements contre le cancer, avec :
  • Maïssa Fadhlaoui, ingénieure d’études en psychologie sociale
  • Véronique Lefebvre, patiente concernée, association ALK et ROS1 France Cancer Poumon
  • Pierre Nicot, psychiatre (CRNL, Le Vinatier)

Deuxième partie :
Présentation du projet Astéropa sur les PFAS dans le sud lyonnais, avec :
  • Julien Biaudet, sociologue au Centre Léon Bérard et responsable prévention primaire & promotion de la Santé
  • Patricia Grange-Piras, citoyenne impliquée
  • Chloé Moulin, chargée de mission au CLB

Présentation du projet Citique sur l'écologie des tiques et les maladies zoonotiques qu'elles véhiculent, avec :
  • Philippe Lecomte, ingénieur d’étude (INRAE) et directeur adjoint de l’UMR EpiA
  • Pascale Frey-Klett, directrice de recherche à INRAE (ARBRE) et responsable « Tous chercheurs »

Un tiers-veilleur : pourquoi, comment ?
Quel accompagnement des projets de recherche participative ?

Replay du 15 février 2024

Avec Tristan Lescure (ANR), Julia Bonaccorsi (VP Sciences et Société Lyon 2), Evelyne Lhoste (INRAE)
Animé par Isabelle Proux (École de la Médiation)

En collaboration avec l’École de la Médiation et Sciences Citoyennes

La recherche participative vise la coconstruction des savoirs en engageant des chercheurs et des non-chercheurs qui peuvent être des professionnels, des citoyens ou des personnes concernées, apportant leur expertise et la croisant à celle des scientifiques. Constatant qu’il ne suffit pas toujours de se réunir et d’avoir envie de travailler ensemble pour que cela fonctionne et ne reproduise pas les hiérarchies entre types de savoirs, le dispositif tiers-veilleur apparait progressivement comme une forme d’accompagnement méthodologique qui tend à s’institutionaliser. Pourquoi ce tiers ? Comment existe-il aujourd’hui ?

Libertés associatives et libertés académiques : mêmes enjeux ?

Replay du 18 septembre 2024

Avec Mickaël Huet, délégué général du Mouvement Associatif ;
Justine Cazaux de l'Action Justice Climat Lyon (ex Alternatiba ANR Rhône) ;
Jean-Baptiste Jobard du Collectif des Associations citoyennes et auteur de « L'histoire des libertés associatives »
Claude Gautier et Michelle Zancarini Fournel, chercheur·es et auteur/trices de « De la défense des savoirs critiques, quand le pouvoir s’en prend à l’autonomie de la recherche ».
Animé par Benoit Chaboud Mollard du Le Mouvement Associatif Auvergne Rhône-Alpes

Depuis la mise en place du Contrat d’Engagement Républicain de nombreuses associations et têtes de réseau associatives alertent sur une dégradation alarmante des libertés associatives, illustrée notamment par la perte de subsides pour des collectifs écologistes ainsi jugés ‘non républicains’. Dans le même temps, des voix s’élèvent dans le milieu académique pour alerter sur les libertés académiques, qui garantissent l’autonomie intellectuelle de la recherche et de l’enseignement universitaires. Quels sont les marqueurs réels de ces dynamiques ? Qu’ont-elles de commun entre elles et de fondamentalement différent ?

La table ronde était précédée d'un après-midi ateliers et contextualisation ouvert aux associatifs, étudiant·es, doctorant·es et enseignant·es-chercheur·es, dont le compte-rendu est disponible ici.