Retour sur la participation de la Boutique des Sciences aux journées du PPR Autonomie "Penser l'avenir du secteur du handicap et du grand âge : un échange avec la recherche européenne"
Le 9 octobre 2024, la Boutique des Sciences de l’Université Lumière Lyon 2 était invitée à participer aux journées annuelles du PPR Autonomie. Ce vaste programme de recherche travaillant sur les autonomies (qu’elles soient prises sous le prisme du grand âge ou du handicap) en œuvrant à la constitution et au financement de projets de recherche interdisciplinaires plaçait, cette année, cet évènement sous le signe des échanges de pratique à l’échelle des pays européens. Au programme de ces deux journées ouvertes à toutes et tous : des réflexions autour de la notion de vie autonome et épanouie pour toutes et tous et le croisement des regards.
La Boutique des Sciences de l’Université Lumière Lyon 2 était, dans le cadre de ces actions, invitée à parler durant l’une des tables rondes intitulée « Enjeux et perspectives pour la recherche participative ». Animée par la sociologue Myriam Winance, spécialiste des polyhandicaps, elle réunissait chercheuses et chercheurs travaillant sur ce sujet mais aussi des professionnelles et professionnels de terrains venus discuter de leurs liens pour construire ensemble la recherche. Ainsi, étaient présents Alain Plattet, chef de service de domaine « Vie de quartier » à la municipalité de Lausanne, Valérie Hungetobler, professeure et co-doyenne de la Haute école de travail social et de la santé de Lausanne et Dario Spini, psychologue sociale à l' Université de Lausanne, pour parler des recherches participatives en Suisse. La Communauté Mixte de Recherche CapDroits étaient aussi représentés, par Benoit Eyraud, responsable scientifique, ainsi que par Christophe et Karen, des personnes concernées et impliquées dans la démarche.
Pour la Boutique des Sciences, cette table ronde a été l’occasion de revenir sur les micro-projets de recherche que nous menons avec les associations, les chercheuses et chercheurs, les étudiantes et les étudiants. Nous avons pu y présenter la Boutique des Sciences comme un « dispositif porte d’entrée » permettant de tester de nouvelles collaborations et de faire entrer des associations parfois éloignées du monde de la recherche dans des projets de construction de connaissances. Nous avons pu revenir sur notre processus d’émergence de la demande sociale et sur les enjeux et les défis que posent la co-construction à plusieurs mains de projets de recherche, si modestes soient-ils. Enfin, cela a été l’opportunité d’évoquer la place d’intermédiaire que nous jouons dans ces projets, aidant à déjouer des nœuds et à permettre à toutes et tous de trouver sa place dans ces recherches.