À l’occasion de la sortie du 11ème numéro du Pop’Sciences Mag, Déplastifier le monde, Pop’Sciences a organisé une rencontre-débat sur la thématique du plastique le 22 novembre 2022 à la Maison du livre, de l’image et du son à Villeurbanne.
Un peu de contexte
Dans le cadre de la sortie de ses numéros du Pop’Sciences Mag, Pop’Sciences propose habituellement une programmation autour de la thématique du magazine. Pour ce nouveau numéro, Pop’Sciences a voulu s’inscrire dans la dynamique LYSiERES² en proposant un nouveau format autour d’une rencontre entre mondes médiatiques et scientifiques.
Cette rencontre-débat avait pour ambition d’interroger le rapport de notre société moderne aux matières plastiques, sous les regards croisés des sciences sociales, des sciences de l’ingénieur et du journalisme. Nos modes de production doivent-ils être remis en question ? Les nouveautés technologiques sont-elles la solution ? Tout repose-t-il sur les épaules des consommateurs ?
Le déroulement de la soirée
Après une introduction par Isabelle Bonardi, directrice de Pop’Sciences et son équipe sur le magazine, le débat a commencé. Sylvain Bourmeau, journaliste et directeur du média AOC a interrogé, tour à tour, Myra Hird, professeure spécialisée dans la sociologie des déchets, École d’Études Environnementales de l’Université Queen’s (Canada) et Yvan Chalamet, enseignant-chercheur en sciences des matériaux à l’Université Jean Monnet Saint-Etienne, tout en apportant, lui-même, quelques éléments de contexte. Les spectateurs ont, ensuite, spontanément commencé à poser des questions aux scientifiques, mais également au journaliste. Un débat s’est alors créé entre la salle et les intervenant·es sur le sujet.
Des évolutions pour les prochaines rencontres
Le format très intéressant a permis d’apporter des pistes de questionnement et de réflexion sur la gestion du plastique de façon mondial et de faire participer le public de façon active.
Le journaliste était davantage dans un rôle d’animateur et a moins pris part au débat pour apporter son point de vue de journaliste. Pour une prochaine édition, il serait intéressant qu’une personne supplémentaire, prenne en charge l’animation de la soirée, pour que le journaliste soit uniquement dans un rôle d’intervenant avec les scientifiques.
Le public semble très intéressé par le dialogue entre le journalisme et la recherche.