Mise à jour le 25 oct. 2023
Publié le 13 septembre 2023 – Mis à jour le 25 octobre 2023
Pour sa 4e édition, le festival Pop’Sciences s’est installé à Villeurbanne pour 3 jours de découvertes, rencontres, jeux, expositions, spectacles... Du 12 au 14 mai 2023, près d’une centaine d’animations ont été proposées et ont permis au grand public d’échanger avec de nombreux chercheuses, chercheurs et passionnés de sciences. Au cours de cet événement, le public a eu l’opportunité de s’initier au métier de journaliste et de se transformer, le temps du festival, en reporter.
Un atelier immersif
Deux sessions d’atelier ont ainsi été proposés au grand public sur les après-midis du samedi et du dimanche. Cet atelier était réalisé avec l’appui et l’animation de deux journalistes professionnelles, Sylvie Montaron, journaliste au Progrès, et Florence Gault, journaliste indépendante ; ainsi que d’une docteur en neuro-informatique, Maëlle Moranges, en mission de médiation scientifique à Pop’Sciences.
Au sein d’une salle de rédaction dédiée, l’atelier se déroulait en trois temps : un premier temps de présentation de ce qu’est le journalisme et l’écriture d’un article, suivi d’un temps d’enquête et d’écriture, pour finir par un bilan collectif de l’atelier. La deuxième étape était donc la plus importante. Chaque participant avait à choisir un sujet d’article parmi une sélection, puis partait enquêter dans le festival. Les « apprentis » journalistes disposaient, en effet, de l’espace du festival pour récolter des informations, en interviewant les chercheurs, en participant aux ateliers, en assistant aux évènements. Ils revenaient, ensuite, rédiger leur article en salle de rédaction avec l’aide des journalistes et de la scientifique.
Leurs productions ont alors été riches et variées - des reportages, des interviews, des portraits, des jeux – sur des sujets divers : climat, paléontologie, santé, langage, archéologie. Elles ont toutes été publiées dans une version papier et numérique de la Gazette, disponible sur le site Pop’Sciences.
Une expérience enrichissante pour tous
Sur les deux sessions, nous avons accueilli 11 participants, âgés entre 8 et 39 ans. Ils ont rapporté avoir beaucoup apprécié l’atelier et ont relevé « la qualité des intervenantes et des rencontres ». Selon eux, ce qui a vraiment fait la réussite de l’atelier était de pouvoir expérimenter « l’aspect pratique du métier de journaliste ».
Les participants ont ainsi pu se plonger dans le vécu d’un journaliste, pour découvrir tout autant sa méthodologie, que les difficultés qu’il peut rencontrer, tel que la difficulté de vulgariser une notion complexe, de trouver le bon interlocuteur, d’écrire un texte dans un temps imparti. Et ils ont également pu interagir avec des scientifiques, les interviewer, et les rencontrer sous un autre rôle que celui du public. Cette expérience est ainsi un moyen pour le grand public de se rendre compte de comment est fabriqué une information journalistique rigoureuse et vérifiée. Ce qui est d’autant plus important dans un contexte où tout un chacun a accès à des milliers d’informations en ligne, vraies comme fausses. C’est alors une manière de sensibiliser à la vérification de l’information et de lutter contre la propagation des fake news.
Les intervenantes de l’atelier, journalistes et scientifiques, ont également rapporté avoir été ravies de cette expérience, de ces échanges avec le public sur leur métier, et d’avoir accompagné ces reporters en herbe. Les intervenants du festival, chercheurs, animateurs, quant à eux, ont apprécié ce contact différent avec le public. Cela a parfois été pour eux une première expérience de contact avec un « journaliste ».